Comment assurer la sécurité sur un chantier ?
Le domaine de la construction est le secteur d’activité le plus touché par les accidents graves, avec un taux de fréquence parfois élevé. Il représente l’un des environnements de travail les plus dangereux. Pour cela, il impose des changements d’habitudes et la mise en place de règles simples pouvant permettre de réduire le nombre d’accidents sur un chantier. Quelles sont alors ces règles de sécurité ?
Sécurité sur les chantiers : l’identification des risques
Tous les travailleurs qui pénètrent sur un chantier doivent avoir pleinement conscience des dangers éventuels. Cela traduit qu’il faut être en mesure d’identifier les risques présents sur son lieu de travail afin de pouvoir les prévenir.
Le contremaître doit pouvoir s’assurer que chaque travailleur est pleinement conscient des dangers auxquels il est confronté. Lorsqu’un travailleur n’est pas pleinement formé ou conscient des risques, l’accès au chantier doit lui être interdit.
Sécurité sur les chantiers : la formation
L’apprentissage ne s’arrêtant pas à une seule formation, les travailleurs doivent acquérir davantage de connaissances en matière de sécurité sur un chantier.
En effet, même un travailleur ayant à son actif de nombreuses années d’expérience doit régulièrement actualiser ses connaissances en matière de sécurité sur les chantiers.
Une formation à la sécurité sur les chantiers doit pouvoir enseigner aux travailleurs l’importance de fixer et de respecter certaines règles de sécurité. Le fait d’assurer une formation pour tous les travailleurs d’un site permet non seulement à toute entreprise d’économiser en termes de coûts, mais également en termes de réputation et d’image.
Par exemple, suivre l’entretien, l’emplacement et la propriété d’un objet permettra d’améliorer la sécurité en fournissant ainsi une vue claire de l’utilisation d’un outil.
Sécurité sur les chantiers : les équipements
Chaque travailleur doit être en mesure d’exécuter ses tâches à l’aide d’un équipement en bon état et parfaitement adapté. Par conséquent, les entreprises de construction ont la responsabilité de fournir aux travailleurs des équipements adaptés à chaque tâche et de veiller à ce qu’ils soient bien entretenus.
Équipement de protection individuelle
L’équipement de protection individuelle (EPI) est constitué de :
- Lunettes de protection : elles protègent les yeux contre les projections, éclats, poussières… ;
- Casque de chantier : il protège la tête des chutes d’objets et des chocs dus à des accidents ;
- Masque respiratoire : il protège contre les poussières de ciment, de silice… ;
- Bouchons d’oreilles pour la protection auditive : ils protègent les oreilles du bruit lors des travaux et lors du travail dans un environnement bruyant ;
- Gants : ils protègent les mains contre les coupures et le contact avec des produits dangereux ;
- Vêtements de travail : ils protègent le corps et la peau ;
- Chaussures de sécurité : elles protègent contre les chutes d’objets, les chocs, mais également contre les agents agressifs.
Pour éviter les éventuels risques en rapport avec les travaux de toiture, il convient de se munir des équipements nécessaires pour prévenir les chutes en hauteur.
L’entretien des équipements
Il est important de connaître précisément quelle personne utilise l’équipement à un moment donné. Cela constitue également un bon moyen de réduire le risque d’accident.
L’entretien, l’emplacement et la responsabilité d’un équipement doivent être rigoureusement contrôlés.
Un logiciel unique adapté au secteur de la construction aide pour le contrôle également. Ce dernier donne une vue d’ensemble claire de l’utilisation de chaque équipement sur le site.
Sécurité sur un chantier : une supervision adaptée
Bien que chaque travailleur doive être en mesure d’identifier et d’éviter les dangers sur un chantier, la réalité se révèle beaucoup plus complexe.
Par exemple, un travailleur peut estimer que sa manière de faire est meilleure, ou peut avoir un moment d’inattention, ou simplement n’est pas conscient d’un danger. Cela peut être cause d’accidents. Pour l’éviter, chaque chantier doit être supervisé par un contremaître accompli.
Le contremaître doit être doté d’une véritable expertise en matière de supervision, il doit être capable de s’assurer que toutes les mesures de sécurité sont respectées, et ceci sans aucune exception.